Les yeux toujours rivés sur les derniers sondages, Sarkozy a lancé le 7 avril, l’idée d’une prime aux salariés… uniquement dans les entreprises dont les dividendes auraient augmenté ! Son ministre du Budget, François Baroin, a été chargé de mettre en musique la parole présidentielle en avançant le chiffre de 1 000 € tout en bredouillant à l’intention des patrons que rien ne serait « imposé ».
 
Mais ces excuses ministérielles n’ont pas suffi à Laurence Parisot, la présidente du MEDEF, qui s’est étranglée d’indignation, en expliquant que cela « risquerait d’empêcher les recrutements à venir ». Cela fait des décennies que le patronat nous fait le coup d’opposer salaires et embauche... pour mieux justifier les compressions des salaires car, côté embauches, on n’a rien vu venir ! Mais Parisot a eu gain de cause : Lagarde, la ministre de tutelle de Baroin, a plus ou moins désavoué son sous-ministre en ôtant par avance tout caractère contraignant à la mesure : les 1 000 € ne sont plus qu’un maximum et la prime ne sera versée que par les patrons qui le voudront bien. La seule certitude est que les patrons seraient exonérés de charges sociales !
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