Les travailleurs d’Arcelor-Mittal ont achevé la semaine dernière leur marche sur Paris. Ils avaient promis d’être « le cauchemar de Sarkozy » et à travers eux ce sont tous les salariés menacés de licenciements et privés d’emploi qui se rappellent au bon souvenir des différents candidats pour qui les intérêts du patronat sont sacrés.
En effet, pas de trêve électorale pour le patronat. Les plans de licenciements se succèdent sous toutes les formes possibles, dans tous les types d’entreprises. Par une explosion des ruptures de contrat dites hypocritement « conventionnelles » ; par des ventes d’entreprises à prix symbolique à des magouilleurs comme à Arkéma, par des annonces de suppressions d’emplois dont le détail est repoussé après les élections comme à Air France ; par des fermetures de sites ; par un arrêt pur et simple de la production comme à Florange.
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