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Résultant de centaines d’initiatives unitaires à travers le pays, plus de 500 000 euros ont été collectés pièce après pièce grâce à un soutien populaire massif.

Dans une tribune publiée dans plusieurs médias, 402 éluEs1 et responsables politiques apportent leur soutien à cette action.

Au-delà du bateau français, c’est une flottille internationale qui abordera les côtes de Gaza à la fin juin 2011. Des bateaux en provenance du Canada, d’Espagne, des États-Unis, de France, de Grèce, d’Irlande, d’Italie et de Turquie, embarqueront 1 500 passagers en provenance de plus de 60 pays.
Pressions et menaces de l’État d’Israël ne font que renforcer la détermination des organisateurs et participants à combattre concrètement le blocus inhumain de Gaza.
Que de condamnations verbales des dirigeants occidentaux contre ce blocus, mais aucune mesure contraignante pour que ce crime cesse ! Ils osent même demander aux citoyennes et citoyens de renoncer à embarquer, reconnaissant de fait qu’Israël peut encore commettre des crimes comme cela fut le cas lors de la première flottille de la liberté, dont neuf militants furent assassinés.

Même pas peur, nous irons à Gaza par la mer, le blocus tombera !
Si depuis quelques jours la frontière Égypte/Gaza est « ouverte », elle n’autorise pas l’entrée des produits indispensables à la population, dont Israël bloque toujours la livraison. Dans la semaine du 26 mai au 1er juin, aucune marchandise n’a pu sortir de Gaza2 pour l’exportation, fleurs, fruits et légumes pourrissent sur place.
La frontière est « ouverte » mais son usage est interdit à des milliers de Gazaouis, faute de passeport. Malgré l’accord Fatah/Hamas, plus de 15 000 Gazaouis sont toujours en attente de ce précieux document délivré par l’Autorité palestinienne de Ramallah, sans aucune garantie de l’obtenir par ailleurs.

La Flottille de la liberté II est un acte fort et important de solidarité avec le peuple palestinien. Face à l’inertie des gouvernements et leur complicité, notamment celle du gouvernement français, avec l’État colonialiste et criminel, la mobilisation des peuples est plus que nécessaire.

Comme l’a dit Myriam Martin, porte-parole du NPA, lors du meeting du 31 mai : « On sait qu’après la flottille, au-delà de la lutte pour lever le blocus de Gaza, il faudra continuer à se battre, à développer la solidarité avec le peuple palestinien parce que c’est le combat intégral pour le droit et la justice qui est en jeu. Car il n’y aura pas d’issue sans justice, car il n’y aura pas de paix sans justice ! Car il n’y aura pas de justice sans retour des réfugiés et des prisonniers politiques […] il n’y aura pas de justice sans que soit respecté un droit fondamental et inaliénable, celui du droit à l’autodétermination du peuple palestinien ! »

Le NPA sera présent sur les bateaux, comme il est présent dans la campagne Boycott-désinvestissement-sanctions contre Israël.
Le samedi 18 juin, nous serons des milliers à Marseille, pour accompagner le bateau français de la seconde flottille internationale de la liberté.

Plic et Ploc

1. http://unbateaupourgaza.fr/index.php/La-Campagne/Un-bateau-francais-pour-Gaza-l-appel-des-politiques
2. http://www.pchrgaza.org

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