87e955511a921b23966390557ed8b747[1]Après avoir émis l'idée d'un référendum, Papandréou a été sommé par les dirigeants européens de démissionner et de remballer son projet. Il a été remplacé par l'ex numéro 2 de la BCE qui vient de composer un gouvernement d'union nationale allant des socialistes à l'extrême droite. C'est un geste inquiétant qui montre sans doute la volonté d'imposer par la force les plans d'austérité voulus par Sarkozy et Merckel, avec l'appui de l'Union européenne et du FMI. Que pensent les socialistes français, et en particulier son candidat François Hollande de cette union sacrée allant jusqu'à l'extrême droite la plus réactionnaire ?

Or après la Grèce, c'est maintenant au tour de Berlusconi d'être lui aussi lâché par ses amis financiers et homologues chefs d’État européens, puisqu'il devrait être remplacé dans les heures qui viennent. L'objectif est le même : faire payer la crise à la majorité de la population, avec toute la fermeté nécessaire.

Personne ne versera de larmes sur le sort de Papandréou et Berlusconi mais ces derniers événements montrent qu'on ne peut faire aucune confiance à ce système en panique et à ses serviteurs. C'est aux peuples, et non aux financiers et aux politiques à leur service, de décider des choix qui les concernent.

Le NPA s'est adressé dans un courrier envoyé le 8 novembre à l'ensemble de la gauche politique et sociale : il y a urgence à se mobiliser dans l'unité pour imposer des mesures répondant aux besoins du plus grand nombre et refuser leur politique d'austérité totalement injuste. Face à la dictature de la finance, nous devons organiser sans attendre la résistance.

Le 12 novembre 2011.

Retour à l'accueil