Pour la huitième année consécutive, quatre organisations de chômeurs et de précaires, avec le soutien de nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques, dont le NPA, appellent à manifester samedi 4 décembre, à partir de 14h, au départ de la place Stalingrad.

Avec la crise du système capitaliste, les inégalités ne cessent de s'amplifier : chômage et précarité pour plusieurs millions de salarié-E-s d'un côté, profits en augmentation de 85% pour les entreprises du CAC 40, profits qui vont dans la poche des actionnaires.

Les fins de mission d'intérim comme à PSA, les licenciements collectifs comme à Plysorol (Lisieux), les suppressions d'emploi comme à Pôle Emploi, les délocalisations comme à Téléperformance se multiplient.

Ce sont au moins 4 millions de privé-Es d'emploi qui sont à la recherche d'un emploi stable, auxquels il faut ajouter tous ceux et toutes celles qui n'ont que des temps partiels ou des CDD à répétition.

Les femmes sont tout particulièrement victimes du chômage et des temps partiels imposés avec à la clef des retraites de misère, situation que la réforme récemment votée ne fera qu'aggraver.

Le droit à un emploi stable, à un revenu décent pour tous les chômeurs que le NPA chiffre à 1500 euros minimum, à la prime de Noël, au maintien de la retraite à 60 ans font partie des revendications que les associations de chômeurs mettent en avant à l'occasion de cette manifestation.

C'est la solidarité qui doit être au coeur de la manifestation du 4 décembre, solidarité entre les salariés et les chômeurs, les précaires, les saisonniers, les intermittents, les jeunes en quête d'emploi.
Comme le droit au logement, à la santé, à l'éducation, le droit au travail est un droit inaliénable.
Le 3 décembre 2010. 

http://www.npa2009.org/content/communiqué

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