Il n'a pas fallu attendre longtemps après la mort Mohamed Merah pour que ceux qui avaient, d'un commun accord, fait semblant de suspendre la campagne présidentielle reprennent leur polémique instrumentalisant le drame de Toulouse dans leur lutte acharnée pour le pouvoir. Hier Sarkozy prenait l'offensive en improvisant de nouvelles mesures sécuritaires dans le seul but de donner l'image de celui qui agit. Hollande vient sur le même terrain sécuritaire mettant en cause le pouvoir et les services de police. Alors que Marine Le Pen renchérit pour distiller le poison de la haine et du racisme, sa paranoïa policière.
La folie criminelle de Mohamed Merah, l'émotion suscitée par les drames de Toulouse et Montauban sont utilisée à des fins politiciennes pour faire oublier les conséquences de la crises et de la politique du patronat et du gouvernement pour la majorité de la population. Après la mise en scène hypocrite de la campagne suspendue et de l'union nationale, les surenchères sécuritaires au nom de la lutte contre le terrorisme cherche à entretenir les inquiétudes et les peurs. C'est bien avec cette politique qu'il faut rompre pour combattre le racisme et la xénophobie, en finir avec le chômage et les bas salaires, conquérir une réelle démocratie, en finir aussi avec la sale guerre en Afghanistan.      

 Vendedi 23 Mars 2012

 

 

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